Je ne connais pas Emmanuel mais j'aime Mano. J'ai chialé comme un gamin quand j'ai réalisé qu'il avait pris un autre chemin. Je n'avais pas ressenti ça depuis le 19 juin 1986, jour du décès de Coluche. Je n'avais alors que 13 ans.
L'imputrescible Mano Solo, avec son caractère de merde et son visage émacié est l'un des derniers remparts contre la connerie et la beaufitude française. Je sais que cette sensation d'étouffement va passer mais c'est dur de voir ceux qui partent et ceux qui restent.
Il vient de nous livrer son dernier album et on attendait avec impatience son passage à Marseille, le vendredi 12 Mars à l'espace Julien.
Comme des milliers d'autres, j'utilise internet, un blog, pour saluer le bonhomme et faire savoir à sa famille, ses amis, combien il compte encore dans nos vies anonymes.